Auteurs: Berthoud Maude Tagliaferri Maxime

Résumé

Dans l’enseignement, il peut arriver qu’un·e élève soit confronté·e à un décès dans son entourage proche, que ce décès soit soudain ou non. Dans le cas de décès de parent(s) d’élève, il en résulte parfois un long et sinueux processus de deuil. Chaque deuil étant vécu différemment, indépendamment des situations et des personnes, diverses problématiques peuvent apparaître : baisse de motivation, échec scolaire, troubles du comportement, etc. Dans ce mémoire, nous nous sommes demandé quel était le sentiment d’auto-efficacité de ces enseignant·e·s face à des élèves orphelin·e·s. Ont-ils·elles assez de ressources pour gérer de telles situations au mieux ou se sentent-ils·elles démuni·e·s et impuissant·e·s ?

Pour répondre à notre problématique, nous avons interrogé des enseignant·e·s primaires de deux établissements vaudois, de genre, d’âge, d’années d’expérience et enseignant dans des degrés scolaires différents. Parmi eux·elles, certain·e·s avaient déjà eu affaire à des décès de parent(s) et d’autres à des décès de proches plus éloignés. D’autres n’avaient encore jamais rencontré ce genre de situation.

En sont ressortis de notre recherche des résultats plutôt contrastés. Si certains enseignant·e·s voulant prendre part à la gestion de situations de deuil se disent ne pas être assez formé·e·s et aptes à répondre aux besoins des élèves rencontrant de genre de problèmes, d’autres déclarent ne pas vouloir intervenir dans quoi que ce soit relatif au processus de deuil de l’élève. Selon ces dernier·ère·s, ce n’est pas leur rôle, mais celui des professionnel·le·s formé·e·s et à la direction.

Categories: Mémoires