Si la mort est souvent vécue douloureusement, elle peut aussi être un objet de savoir qui peut être abordé en classe dans des séquences variées et de manière interdisciplinaire.
Si la mort est souvent vécue douloureusement, elle peut aussi être un objet de savoir qui peut être abordé en classe dans des séquences variées et de manière interdisciplinaire.
« Dis, maîtresse, ça fait mal de mourir? », « Les animaux, ils vont aussi au paradis? », « Grand-père, il est sous la terre ou au ciel? », « Paul, il est mort parce qu’il avait été méchant? », « Mamy, on l’a brûlée comme les poubelles? ». Les enfants, dès leur plus jeune âge, se posent des questions existentielles et le sujet de la mort apparaît très tôt dans leurs questionnements, mais ils se heurtent fréquemment au silence des adultes qui les entourent, empruntés sur la manière de leur répondre. Or, parler de la mort avec les élèves, en amont d’événements tragiques, leur permettrait non seulement d’acquérir des connaissances qui pourraient les aider à gérer toutes sortes de pertes ou un éventuel deuil futur, mais aussi à prendre conscience que la finitude ne concerne pas seulement les humains, mais également toutes les espèces, ainsi que l’environnement.
Inscrite dans diverses disciplines du PER, la mort est donc un objet de savoir qui peut être abordé en classe dans des séquences variées et de manière interdisciplinaire. Dans ce module, nous réfléchirons aux activités didactiques que l’on peut proposer aux élèves en fonction de leur âge, de leur compréhension de la mort (différente de celle de l’adulte) et des outils à disposition pour le faire.
Dates: mercredi 15.03.23 a-m et mercredi 29.03.23 journée
Lieu: Haute École Pédagogique de Lausanne
Informations et inscriptions: Cours 22 SHS153 sur HEP Formation continue