Résumé

Les jeunes ne possèdent pas de la mort la vision fatale et irréversible qui est celle de leurs aînés ; elle n’est pas perçue comme une destruction de soi, elle n’a pas le sens de la fin de l’existence. Dans le cas des tentatives de suicide le souci est moins de mourir que de ne plus être là, de se dépouiller de la souffrance.

Article de David Le Breton, dans la revue Frontières, Volume 29, Numéro 1, 2017, Les jeunes et la mort